Vous avez peut-être entendu parler de l’endométriose, qui est l’une des principales causes d’infertilité chez les femmes. Cependant, peu de gens savent que dans la plupart des cas, l’infertilité peut être inversée grâce à un traitement approprié.
Il existe de nombreux traitements de l’endométriose, chacun ayant ses avantages et ses inconvénients, si bien que les femmes qui souffrent de cette maladie ne savent pas toujours quel traitement choisir. Compte tenu du grand nombre d’options disponibles, il est essentiel d’être bien informé.
Dans cet article, nous aborderons les principaux traitements afin que vous puissiez décider avec votre médecin de celui qui vous convient le mieux.
Diagnostiquer l’endométriose
Avant toute chose, vous avez besoin d’un diagnostic complet. Des examens tels que l’échographie transvaginale, l’imagerie par résonance magnétique et la biopsie sont essentiels pour déterminer l’étendue de la maladie et le site de l’infection, et ces examens peuvent influer sur les chances de guérison.
Auprès du Centre de l’Endométriose Complexe, vous pouvez effectuer tous les examens nécessaires pour savoir si vous êtes atteintes d’endométriose. Vous pouvez également consulter un médecin compétent pour déterminer le traitement approprié. Sans oublier que le Centre de l’Endométriose Complexe propose un soutien personnalisé pour chaque patiente pour pouvoir surmonter plus facilement la maladie.
Quel est le traitement de l’endométriose ?
L’endométriose est une maladie complexe et que le traitement est donc toujours personnalisé. Outre les facteurs cliniques, le traitement de l’endométriose doit également prendre en compte les questions personnelles de la patiente, telles que le niveau de douleur qu’elle ressent et son désir de tomber enceinte.
Il est important de se rappeler que l’endométriose est une maladie du système reproducteur. L’endométriose peut survenir à n’importe quel moment de la vie reproductive et disparaît naturellement après la ménopause. Elle peut également être temporairement asymptomatique pendant la grossesse, car les cellules endométriales n’augmentent pas pendant la grossesse.
Traitement clinique
Le traitement clinique consiste principalement à prendre des médicaments pour réguler la production et l’absorption des œstrogènes (l’hormone qui provoque la croissance des cellules de l’endomètre) et de la progestérone (l’hormone qui équilibre et réduit la croissance des cellules de l’endomètre).
Cela limite la croissance des cellules endométriales, stoppe la progression de la maladie et réduit considérablement les symptômes. En revanche, ces symptômes peuvent réapparaître à l’arrêt du traitement. En pratique clinique, les traitements les plus courants sont
- Les pilules contraceptives
- Les dispositifs intra-utérins (DIU)
- Les progestatifs
- Les médicaments à base d’hormones adrénocorticotropes
- Les inhibiteurs de l’aromatase
- Les analgésiques
La chirurgie de l’endométriose
L’objectif de la chirurgie de l’endométriose est d’enlever les foyers causés par la maladie et de redonner aux organes pelviens leur structure anatomique normale. Ce type de chirurgie nécessite une structure hospitalière appropriée, un équipement spécial et un personnel médical qualifié. Contrairement au traitement clinique, la chirurgie peut réellement guérir les dommages causés par l’endométriose. Il est possible que l’endométriose réapparaisse après un certain temps, mais cela est très peu probable si le chirurgien parvient à retirer toutes les zones affectées.
Cette intervention est recommandée, car la présence de cellules endométriales en dehors de la cavité utérine peut entraîner de graves complications et mettre en danger les organes concernés. Elle est également indiquée pour les patientes qui souhaitent concevoir un enfant, mais qui sont stériles en raison de l’endométriose. La chirurgie convient également aux femmes qui n’ont pas obtenu de bons résultats avec la fécondation in vitro, mais elle peut également être pratiquée sur des patientes qui souhaitent fonder une famille immédiatement. La fertilité peut être rétablie dans 70 % des cas.
Les explications d’un professionnel de santé dans cette vidéo :